Au premier janvier 2018, la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (du 27 janvier 2014) régissant la réglementation du stationnement payant est entrée en vigueur.
Afin de préparer cette loi MAPTAM, de janvier à mai 2017, Vence a financé une étude de mobilité (hors stationnement en parkings gérés par la SEM-Vence) et a validé cette politique de stationnement selon ces modalités :
Gratuité tous les jours de 19h à 9h, ainsi que 24 h les jours fériés et les dimanches.
Stationnement gratuit et court (45mn) en coeur de ville en zone bleue.
Stationnement gratuit de 2h entre 9h et 19h à 5 minutes à pied du cœur de ville en zone rouge.
Stationnement à 20 centimes/h entre 9h et 19h à 10 mn à pied du cœur de ville en zone orange.
Stationnement gratuit maximum 3 jours à 15 mn du cœur de ville en zone verte.
Abonnements pour les résidents et les professionnels en zones jaune et orange
4 Heures gratuites sur la voirie payante pour les disques verts, véhicules non polluants.
La Ville de Vence a développé la gratuite des Parkings Piscine er La Rousse pour les familles à revenus modestes (plafonnées à 20% au-dessus des ressources moyennes du quartier politique de la ville, c’est-à-dire 12.000 € annuels par foyer fiscal), disposant d’un disque vert (destiné aux véhicules propres) mais aussi à tous les automobilistes inscrits sur une plateforme de covoiturage et/ou adoptant des comportements durables
En effet, le disque vert ne donne pas seulement accès aux abonnements sur les parkings ville mais permet de stationner gratuitement 4 heures avec ou sans abonnement mais aussi de bénéficier d’heures de stationnement gratuites dans les autres Communes adhérentes au dispositif (dans le département par exemple Cannes).
Le disque vert peut être délivré sur la base d’autres critères que la seule possession d’un véhicule propre dès lors que le propriétaire d’un véhicule s’engage dans un comportement impliquant une baisse de l’impact environnemental de sa mobilité.
Ces comportements doivent se traduire pour l’inscription et l’utilisation de l’un des services suivants : auto-partage (on partage moyennant finances l’utilisation d’un même véhicule), location entre particuliers de places de parking ou co-voiturage (on inscrit sur des sites de co-voiturage adaptés -Wever et Ridygo- les trajets pratiqués avec un ou plusieurs passagers à son bord). Il n’y a donc aucune sélection par l’argent pour bénéficier du disque vert mais une incitation à changer de comportement dans sa mobilité et à alléger sa facture annuelle induite par la possession et l’utilisation d’un véhicule.
Ces décisions rendues aujourd’hui obligatoires résultent de l’absence consternante de politique de mobilité durant ces 40 dernières années, où rien n’a été fait pour développer des systèmes durables de mobilité et pour éviter que le transport ne devienne un des principaux postes de dépenses des ménages et à Vence, encore plus qu’ailleurs, puisque notre centre-ville n’a pas été pensé pour la voiture.
HISTORIQUE DE LA POLITIQUE DE STATIONNEMENT
Cette politique de stationnement a été dirigée par l’ancien adjoint aux travaux et à la mobilité, Patrick Scalzo qui a quitté la majorité le 17 juillet 2017.
Ce travail a été validé le 30 mai 2017 par les élus, incluant les tarifs.
Le Comité de Pilotage Stationnement, sous l’autorité du maire, réunissait jusqu’au 17 juillet 2017 : Patrick Scalzo, alors Adjoint aux travaux et à la mobilité, Anne Sattonnet, alors 1ère Adjointe, Dominique Croly-Labourdette, alors Adjoint aux finances, Josianne Gattaciecca ancienne Adjointe et aujourd’hui Conseillère Municipale à la sécurité.}
A l’issue d’une concertation avec les Vençois menée à l’été 2017, la Municipalité a développé l’offre de stationnement pour les deux-roues et à répertorié 100 nouveaux emplacements qui seront créés progressivement.
En janvier 2018, de nombreux Vençois se sont exprimés sur le stationnement, notamment en faveur des résidents de la Cité historique et du Centre-Ville.
La Cité historique compte en effet, comme caractéristiques spécifiques, celles d’un quartier prioritaire dont les ressources moyennes par habitant sont les plus faibles de la Commune, ne disposant que de très peu de garages intra-muros et d’une absence de parking public dédié.
Il s’avère également que les abonnements prévus à à 25€ par mois sont trop onéreux pour les familles aux revenus faibles.